Le Web magazine qui a du savoir-rire et le cultive

«  L’Humour, c’est comme les essuie-glaces, ça n’arrête pas la pluie mais ça permet d’avancer »

Editorial

Les deux seules certitudes que nous puissions avoir en ce monde, c’est qu’un jour, nous mîmes, avec ou sans paroles, les pieds sur cette terre et qu’un jour prochain, on nous les mettra en terre à moins d’être astronaute et d’être dans la lune pour sa fin ! En quelque sorte, nous sommes tous des êtres très terre à terre, ce qui est parfois bien amer à vivre comme le disent les bretons !

 

Face à ce constat implacable, on peut s’en trouver bien navrés voire même atterrés, ce qui nous conduit dès lors à la case arrivée tout aussitôt !

 

On peut aussi acter de cette stricte et bien contraignante réalité et se dire, dès lors, que " dans la vie, faut pas s‘en faire " et, muni de cette conviction, prendre les choses de la vie avec philosophie sans nécessairement pratiquer urbi et orbi une " politesse du désespoir " pour la soif de certitude ; on sait fort bien ce que les gens polis…sont !

 

C’est de cette gélaste sagesse dont il est question  dans ce petit magazine qui préconise une pétulante et flibustière " Humour Attitude " salutaire et patiente en l’attente de l’au-delà tout en sirotant hédonistement le vin d’ici, comme le disait ce bon vieux Jean Carmet et qui va tenter de présenter un panorama et un balayage des  plus complets qui soient du rire et de l’humour en leurs multiples expressions, caractères, spécificités, relations, connexions diverses  et formes  et en leurs  différents champs de déploiement, d'application  et de thématiques, celui de résistance, en particulier! (Voir ce lien : http://lephare1.e-monsite.com/pages/prix-humour-de-resistance/le-prix-humour-de-resistance.html)

 

Rire de tout, donc, férocement, amèrement, en cette attitude de résistance par l’humour, afin d’exorciser les vieux monstres et les démons qui nous menacent et nous assaillent ! Car, c’'est leur faire trop d'honneur que de ne les aborder qu'avec la mine compassée, attristée, soumise ou résignée.

                                                                                                                 Etienne Moulron.

Les brèves du comptoir de l’humour 

« Mobilisé au service d'une politique nécessairement matérialiste et idéalement humaine, l'HUMOUR mériterait d'être cité à l'ordre de chaque nation que guette chaque jour le désordre, c'est à dire de toutes les nations du monde. En vérité..., l'HUMOUR devrait être subventionné par l'état au même titre que    la recherche. »                                                                            

De l'humour, Georges Elgozy -Ed Denoël 1979

  • Le P.H.A.R.E, le Parti de l'Humour Attitude de Résistance 

 

n'est en rien un parti, mais se veut un parti de rien et une partie du tout, un parti d’en rire, certes, mais non une simple partie de rire, un parti pris sur la possibilité de changement mais non une fin de partie d’échec ni de parti sans laisser d'adresse ; il envisage avec grand sérieux ("Je ne plaisante jamais avec l'Humour" A.Allais) d'être particulièrement présent, accompagné de sa mouette rieuse et de son SOURIRE, afin, et à cette seule fin, d'apporter dans un esprit de partage et audacieusement ses éclairages, ses propositions et ses idées fondées et dynamisées par une pensée latérale et altruiste pour une cité plus accueillante encore, à toutes et tous et plus agréable à vivre encore, harmonieusement dynamisée par esprit humaniste de partage convivial et de fraternité joyeuse; tous égaux mais loin des petits egos !

Il fait totalement sienne la pensée suivante qui l’inspire et le guide fondamentalement:

 

« Chaque être humain a les mêmes droits à l’eau, à la nourriture, au logement, à la santé, à la sécurité, à la pensée, à la démocratie, à la culture, aux sciences et aux arts, et par-dessus tout, à la PRATIQUE DE L’HUMOUR, ROSE OU NON.Yves PACCALET 

  • L'Hymne officiel du P.H.A.R.E, Parti de l’Humour Attitude de Résistance

Voici ci-dessous son hymne officiel, dans une flibustière version interprétée par nos amis de "La rue Bonjour", Lionel Giboni et Antoine Cursio.

Les paroles sont de votre humble serviteur, Les décors sont de Roger Harth et les costumes de Donald Cardwell !

 N.B : lien sur lequel cliquer: https://youtu.be/I_P70-ZJVMQ

 

Divers

  • Appel à dons d'objets et documents pour la Maison de l'Humour et des arts burlesques

 

Il est bon de le rappeler, à ce jour, il n’existe toujours dans le monde francophone un véritable musée du rire et de l’humour, et nous attelons ferment à ce que cela change!

(Voyez ce site :  http://lephare1.e-monsite.com/pages/les-differents-musees-d-humour-du-monde.html)

 

Nous sommes donc à cet égard entre autres à la recherche de tous objets, livres, documents, affiches, dessins, caricatures et tous autres supports se rapportant de près ou de loin à ce thème afin de pouvoir enrichir dés qu’il sera existant ce lieu,  représentatif d’un patrimoine qui est le nôtre, et particulièrement riche en en francophonie et lançons donc un appel en ce sens.

 

A titre d’exemple, le fondateur et gardien du P.H.A.R.E, Parti de l'Humour Attitude et d'en Rire Ensemble, votre humble serviteur Etienne Moulron, présentant l'objet phare et mythique de la maison du Rire et de l'humour:


" L'APPAREIL à CINTRER LES BANANES "


Pour info, cette machine , conçue et réalisé par le feu loufothérapeute Michel Mercey, provient en droite ligne du Musée de la banane d'Abidjan et date de l'ancien régime! Elle est donc utilisée pour donner aux bananes cette cambrure qui leur donne toute leur sensuelle saveur !

 

Tous vos dons, et vos prêts si telle est votre préférence, seront dûment répertoriés et chacun des donateurs se verra reconnu es-qualités sur le mur des donateurs et prêteurs figurant à l’entrée de ce gélaste lieu et lui donnera l’accès gratuit et permanent valable pour 2 personnes.

Vous pouvez les adresser à l’adresse suivante :  

La Maison du rire et de l’humour A/S : Etienne MOULRON-1, avenue Pierre le vénérable-

France 71250.CLUNY :

emoulron@gmail.com

Avec tous remerciements reconnaissants

Quelques livres sur l’humour

AUTISSIER, D. & ARNEGUY, E. (2012). Petit traité de l’humour au travail. Paris : Eyrolles

BELLENGER, L. (2008). Rire et faire rire : pourquoi l’humour change la vie. Paris : ESF.

BERGSON, H. (1899). Le Rire, essai sur la signification du comique. Paris : PUF.

FIZE, M. (2009). Faites l’humour pas la gueule ,fonction sociale du rire.  Éditions de l’homme. 

HUMBECK, B. & BERGER, M. (2008). L’Humour pour aider à grandir. Les outils de la résilience. Wavre

LETHIERRY, H. (dir.) (1997). Savoir(s) en rire, 3 volumes, Louvain : De Boeck

 L’YVONNET, F. (2012). Homo comicus ou l’intégrisme de la rigolade.  Paris : Les Mille et une Nuits.

MELLAD, J. (2010). Le rire dans l’entreprise. Paris : L’Harmattan. 

MONGIN, O. (2006). De quoi rions-nous ? Paris : Hachette Littératures.  .

SIBONY, D. (2010). Les sens du rire et de l’humour. Paris : Odile Jacob

*********************************************************************************************************************CORONAVIRUSE,  MAIS NOUS PLUS ENCORE !!

Apprenons à danser et à rire sous la pluie...

Les balcons et toutes autres formes de résistance dont celle de l'humour à l' après coronavirus nous prépareraient-ils à une meilleure société pour demain ?

Une ère de plus grande empathie et de plus profonde sympathie avec les autres pourrait s'ouvrir à nous !

Cela fait penser à la phrase de Sénèque qui disait que « la vie, ce n'est pas d'attendre que l'orage passe, c'est d'apprendre à danser sous la pluie»,

Ce genre de comportement part d'un sentiment d'empathie à l'autre et constituerait une tendance à son actualisation. On pourrait le résumer en disant que la vie continue quoi qu'il arrive et se passe!

Les Italiens qui furent parmi les premiers à se lancer dans cette forme de résistance n'ont eu rien d'autre à inventer qu'une forme de lien et de solidarité. On fabrique quelque chose à partir d'une situation oppressante afin de pouvoir utiliser ce moment pour recréer du dialogue entre les gens et inventer une nouvelle forme de lien !

N'est-ce pas une forme belle de résistance, n'est-ce pas là la parfaite définition de la résistance ? Par l'humour et le rire que ceux-ci constituent entre autres face aux divers aléas et malheurs de la vie que sont en particulier la maladie, le handicap, la mort, les souffrances morales, l’oppression politique avec tout ce que cela peut comporter, la bêtise humaine pour ne pas dire la sainte connerie, …. !"

Et, au delà de cette reconnaissance, de partager et promouvoir en ces périodes si bouleversées et si grisâtres l'esprit même de " l'Humour de Résistance " et de ses valeurs avérées et reconnues, résumé en cette phrase largement inspirée par le grand Jacques Brel: " Quand on n'a que l'Humour pour unique secours.....!

Etienne Moulron

Créateur du " Prix Humour de Résistance"  (https://moulrone.blogspot.com)

Dossier thématique :

« L’Humour de résistance »

Par Pierre de Vos d’Allaydac

" Si tu as faim, chante, si tu as mal, ris ! "                                              Dicton yiddish

L’Humour, attitude de résistance, voilà, en particulier ce qui nous différencie des animaux qui, confrontés au danger n’ont que deux solutions, la fuite ou la bataille ; Les êtres humains, eux, ont l’avantage de bénéficier d’une troisième voie : le rire et l’humour, et tout particulièrement celui qu’on qualifie " de résistance ", une arme redoutable de (re)construction massive qu’il constitue, tout spécialement lorsqu’ il est utilisé à bon escient !

Car c’est bien de cet Humour dont il s’agit ici, cet humour de résistance qui fait que, non seulement on peut rire de tout ce qui nous arrive, en mal,…comme en bien, mais qu’il convient surtout d’en rire le plus possible ; et  qu’il s’agit là  même d’un excellent et fort efficace moyen, sinon de s’en sortir,  au moins d’essayer d’en sortir grâce à cette capacité de se forger à l’idée d’en rire pour tenter de n’en pas périr!

Le rire et l’humour de résistance présentent tous deux de formidables et remarquables atouts au sein du jeu tragi-comique de la vie pour bousculer l’ordre établi, lui résister ; et ce tout en étant également capables de nous protéger face à l’oppression ou au tragique de notre condition humaine que la maladie, la souffrance, le stress et bien d’autres accidents de vie accentuent de manière relativement bien partagée !

Cet humour, qui en outre, faut-il le rappeler, a un effet thérapeutique reconnu, celui qui est utilisé dans le cadre de la gélothérapie, par exemple, qui connaît un beau développement !  Ne se contentant pas de nourrir l’âme et l’esprit, il alimente également le corps grâce à l'immunité qu'il génère au travers de la joie et la bonne humeur qu’il suscite et au rire qu’il peut provoquer, susceptible de nous gué-rir qu’il est !

L'HUMOUR de RESISTANCE, dites-vous ?

Rire de tout, donc, férocement, fraternellement, chaleureusement, flibustièrement, amèrement, en cette attitude forte de résistance par l’humour, afin d’exorciser les vieux monstres hideux et tous les diaboliques démons qui veulent notre perte, quels qu'il soient et d'où qu'ils viennent, qui nous menacent, nous polluent, nous envahissent et nous assaillent en nous dévorant et nous cancérisant !

C'est assurément leur faire trop d'honneur et leur donner trop d'importance que de ne les aborder qu'avec la mine compassée, attristée, soumise ou résignée.

C'est justement du pire, du mal, du diable, dont il faut pétaradesquement rire le plus fort ; c'est là où ça fait le plus mal et où nous sommes le plus atteints qu’il convient de se gratter, parfois au sang ! En ces chancres ouverts et immondément béants au sein du monde où nous vivons que causent la faim, la torture, l'intolérance, la misère, l'exploitation, la guerre...

Sans oublier, ô combien, la connerie, l'universelle et sainte connerie, mère nourricière de tous ces beaux enfants !

Il s'agit bien assurément d'Humour de Résistance, n'est-il pas, et, "la bêtise n'est pas mon fort !" (Paul Valéry)

 « Nous pensons que la gaieté et l’humour constituent un climat intellectuel plus tonique que l’emphase larmoyante. Nous avons l’intention de rire et de plaisanter de tout et nous estimons que nous en avons le droit. L’humour fait partie des valeurs de la Résistance ».

Germaine Tillion, (1907-2008), Résistante, déportée à Ravensbrück et Prix Humour de Résistance

Tel est donc ce thème fondamental que j’ai voulu esquisser cette " façon de se tirer d’affaire sans se tirer d’embarras " (Louis Scutenaire), en voulant ainsi transmettre un message de solidarité et en adressant une fraternelle pensée à  tous nos frères humains qui sont frappés par le malheur et les souffrances de vie, en tentant et espérant ainsi leur apporter notre petite pierre d'espoir et de réconfort solidaire et joyeux!

À ce stade de notre exploration, nous avons besoin d’une définition sommaire et pragmatique de l’humour, que voici : l’humour est la capacité de garder le sourire face à l’adversité. Cette définition est limitative et peu scientifique, mais elle suffit pour notre démarche. Comme le dit Alfred Sauvy en parlant de l’humour : « L’essentiel est de se comprendre». (« Humour et Politique », Calman Levy, Paris 1979.

 Notre définition introduit d’emblée une distinction avec le rire. En effet, le rire peut exister en absence d’humour, par exemple, comme une réaction purement physiologique. C’est pourquoi une définition très large de l’humour précise bien que l’humour est tout ce qui fait rire, sauf les chatouillements !

On cite même une véritable épidémie de rire , ce n’était pas encore le coronavirus, qui a eu lieu en Afrique orientale. Elle est partie d’une école et a infecté plusieurs autres établissements scolaires, les familles des écoliers et l’ensemble de la région. Certaines personnes ont été hospitalisées, et quelques victimes sont décédées d’épuisement. Les causes de cette épidémie restent un mystère, mais il est peu probable qu’elle était soutenue par l’humour. Elle s’est arrêtée après une quinzaine de jours!!

" Je ne sais pas s’il y a un rire, un humour de résistance, mais il y a un rire, un humour de collabo vers la grossièreté, la connerie la plus commerciale, la plus oublieuse de tout.

Je me sens très éloigné de ceux qui ricanent, se croient plus malins que tout le monde.

Le rire, l’humour, c’est une ouverture poétique sur le monde, c’est simplement essayer de s’en sortir, pour ne pas mourir, ne pas désespérer, partager des choses. Le rire, l’humour, c’est une humanité."

François Morel

Le choc et le rire, l’humour et le désespoir : ces couples d’oppositions définissent bien le phénomène. Raymond Devos le traduisait à sa manière en prétendant que le premier rire a fusé lorsqu’un primitif est – littéralement et dans tous les sens – tombé sur le cul.

 C’est bien ce ressort à double détente qui intéresse la psychologie de la résilience qui considère que l’humour, le rire sont à la fois des mécanismes de défense, une manière de mettre le malheur à distance et, dans l’après coup, un adjuvant décisif dans la reconstruction post-traumatique.

Pour Boris Cyrulnik, grand Maître à penser bien légitime en ce domaine  « le souvenir résilient ne consiste pas à faire revenir la souffrance passée, mais au contraire à la transformer, à en faire quelque chose, un roman, un essai, un engagement » ; ce sur quoi a rebondi fort justement  Doran Rabinovici, historien et essayiste, lorsqu’il déclare fort subtilement : “ L’humour nous aide à supporter la douleur tout en laissant la douleur continuer à faire son œuvre

Quant à Victor Frankl, le créateur et théoricien de la Logothérapie, cette théorie et cette pratique psychothérapeutiques consistant à se pencher tant sur les raisons de vivre de l’homme que sur ses efforts pour en découvrir une, lui aussi est  passé par les camps qui lui inspirèrent cette théorie, que l’on pourrait résumer en quelques mots par cette phrase: " Donner un sens à sa vie " ; selon celle-ci, chaque sujet doit trouver et se donner une raison d’exister, une raison unique et singulière ; elle, seule, comble l’exigence existentielle et spirituelle de l’âme humaine et plusieurs portes de sortie sont offertes à celui qui lutte contre ce vide existentiel.

L’amour, en premier lieu ; en lecteur de Saint Thomas, il estime que c’est là le lien véritable qui nous unit aux autres : Le facteur d’amour est déterminant dans le maintien en vie d’un sujet.

Et l’art également et tout autant, les exemples fourmillent à foison à cet égard !

Mais surtout, l’humour ! S’il nous est impossible de modifier une situation qui ne dépend pas de nous, il nous reste la possibilité de modifier notre regard pour l’accepter. L’humour devient alors une formidable parade contre le désespoir en utilisant les armes de résistance qu’il constitue de de manière avérée et largement expérimentée !

Lorsque que l’on constate avec notre bel ami, Christian Moncelet qui l’a découvert, et celà en une pure fortuitude de langue, il est vrai, que le mot HUMOUR rassemble en lui une partie de ces ceux-ci : HUMain et aMOUR, tout est dit par cela et comme notre langue est belle et chargée de hauts et forts symboles !

 On sait que plusieurs facteurs jouent un rôle positif dans ce réaménagement psychique, notamment l’entourage familial, les liens amoureux, amicaux, sociaux. Or l’humour et son corollaire le rire sont des qualités éminemment sociales. Pas étonnant que les psychologues aient donc tenté de mesurer son impact et de l’intégrer dans leurs pratiques thérapeutiques.

 Le rire est en effet un rite d’affiliation sociale, même sous son aspect négatif, lorsque l’ironie mordante ou le sarcasme ont pour effet d’exclure l’autre. « On rit mal des autres quand on ne sait pas d’abord rire de soi-même » disait Paul Léautaud, qui pouvait avoir la dent dure. Rire c’est aussi montrer les dents, mais en signe d’apaisement. Il y a dans l’humour et le rire une dynamique de paradoxe, un renversement de perspective, un retour à l’envoyeur. Il paraît d’ailleurs que certaines histoires juives étaient au départ des blagues antisémites, récupérées et détournées en manière de « retournement du stigmate ».

 Ainsi, on a pu faire preuve, nous l’avons ô combien constaté avec Germaine Tillion, d’humour et plus précisément d’humour de résistance dans les camps nazis en particulier ; et bien après-coup, des blagues sont encore en circulation à ce sujet et à cet égard !

Elle savait de quoi elle parlait, Germaine Tillion, la déportée à Ravensbrück, la “ Verfügbar ”, comme les qualifiaient les SS : “ les corvéables à merci

« J'ai écrit une opérette, une chose comique, parce que je pense que le rire, même dans les situations les plus tragiques, est un élément revivifiant. On peut rire jusqu'à la dernière minute. »,  a-t-elle écrit à propos de l’opérette-bouffe, “ le Verfügbar aux enfers ” qu’elle rédigeât de sa petite écriture fine sur de minuscules feuilles de papier, cachée dans une caisse en carton dans la pourriture du camp immonde de Ravensbrück, observant en bonne ethnologue qu’elle était la vie du camp, son quotidien et celui de ses gardes-chiourmes dont elle se moquait hardiment ; le tout pour tenir en aidant ses compagnes de détention dont Geneviève Anthonioz-De Gaulle, la sœur du général.

Ouvrons une petite, mais bien importante parenthèse avec L’excellent livre “ Rire, mémoire et Shoah ” (Edition de l’Eclat, 2009), ouvrage collectif dirigé par André Lauterwein qui analyse à cet égard et par ailleurs, avec finesse et pertinence, la place que peut occuper le rire dans une œuvre de création sur la Shoah en se posant la question de savoir si la transmission de sa mémoire par l’humour est envisageable ou absolument pas.

En posant d’emblée la question de savoir si l’on peut rire d’Auschwitz ou bien plutôt « d’Auschwitz », avec de gros guillemets, ce nom devenu une métaphore détachée de l’histoire, si l’on peut en rire  “ d’un rire d’impuissance provoqué par l’horrible de l’histoire, par notre incapacité de la reconstituer et de nous en approcher ”

Toute écriture sur le sujet ne peut éluder la mise en garde d’Adorno selon laquelle « écrire un poème après Auschwitz est barbare ». Mais un demi-siècle plus tard, l’art reprend ses droits pour (re)dire, avec ses propres mots, que « cela ne doit plus jamais arriver ».

Et le rire resurgit alors comme « écho de la délivrance du joug du pouvoir ». Il résonne dans les œuvres de Kertész, Gary, Hilsenrath, Tabori, Becker, Schindel ou Rabinovici, renouant avec une tradition littéraire qui en faisait une arme contre l’ignominie ; il s’affiche, plus problématique encore, quand le cinéma ou la BD s’en mêlent même si d’aucuns, comme Karl Krauss, déclarent à un titre qui peut paraître bien juste : « Hitler ne m’inspire pas ! », indiquant par là que la satire a perdu sa légitimité quand la réalité prend les traits les plus invraisemblables de la satire.

 Un « rire réconcilié », mais traversé par la catastrophe, qu’interrogent les chercheurs, écrivains, cinéastes et dessinateurs rassemblés ici.

« Il vaut mieux rire d’Auschwitz avec un juif que de jouer au Scrabble avec Klaus Barbie » disait Desproges qui, à propos de son cancer, savait aussi manier l’autodérision : « Noël au scanner, Pâques au cimetière ».

Jules Renard a vu juste et l’a dit tout aussi justement en nous informant de cette vérité venue du ciel :« Nous sommes ici-bas pour rire, nous ne le pourrons pas au purgatoire ou en enfer, et, au paradis, ce ne serait pas convenable », ce à quoi, Marcel  Pagnol, “ Le temps des Secrets ” venus, ajouta, inspiré tout autant par tout là-haut : « Dieu a donné le rire et l’humour à l’homme pour ainsi le consoler d’être intelligent »

Le rire et l’humour restent donc, on le voit bien, un mode de résistance d’une efficacité redoutable contre notre impuissance face à la tyrannie du réel sous toutes ses formes, la bêtise y compris !

Avec l’humour, et le rire qui l’accompagne, on reprend la main et le pouvoir face aux Inhibitions, angoisses et oppressions diverses le rire transcende tout ce à quoi il se rapporte.

Ce bon vieux Sigmund, en nous allongeant dans son divan avec ce propos , “ L’humour est la seule vraie résolution de la névrose ” (Freud ), ne nous en voudra point, je pense et l’espère  mais nous permettra cependant d’ajouter qu’à notre bon sens, de l’humour en particulier,  la seule vraie protection contre la névrose des autres, celle de Freud pour commencer et surtout celle de la société dans son organisation, c’est tout aussi celle que nous l’humour peut nous assurer assurément, comme un sacré totem érigé au milieu du champ de la névrose bien répandue et répartie, intangible tabou qui s’impose à elle !

Funambule de la raison, vertigineux, l’humour tout comme le rire, fraie avec la folie, celle qui nous guette tous, germination quand il révèle des savoirs enfouis et volontairement cachés, le rire n’est jamais loin du sanglot ni des pleurs, il en est la larme sèche et l’arme absolue que l’on peut leur opposer et constitue ainsi la force d’une résistance contre toute résignation.

Avec l'humour, toute solennité est exclue ; mais le rire n’est pas pour autant le laisser-aller quand il a pour alliés l'intelligence, la liberté et l'Art ; bien au contraire, celui qui rit, même confortablement assis, se tient mentalement et émotionnellement debout, digne et fier. Toujours !

Avec le rire, tous les traumas deviennent gérables car avec le rire et le corps-fait-esprit, un corps qui se saisit de la réalité (Zouc, Elie Kakou), on peut les revisiter à satiété, en toute sécurité.

Sortie par effraction de toutes les impasses, hors de l’espace et hors du temps, dans une autre dimension, les mécanismes du rire sont multiples et complexes tout en se dérobant à l’analyse exhaustive car avec le rire, son talent, son génie, il reste toujours une part d’inconnu.

Le rire est magique, d’une magie blanche et noire, et quand il est gris, il s’avère être retournement de l’insupportable même s’il en garde la trace et la marque ; il n’oblitère rien, ne répare rien mais il permet la consolation et de souffler un peu, de prendre du repos avant de côtoyer à nouveau des démons têtus et insatiables.

L’humour, quant à lui possède toutes les couleurs de l’arc-en-ciel ainsi que l’a justement bien peint et décrit Dominique Noguez dans son livre “ L’arc-en-ciel des Humours ” (Le livre de Poche, coll. Biblio Essais, 2000) : "  noire, sa ​forme la plus pure, la plus liée à la mort et la plus magnifiquement scandaleuse​, jaune comme l'autodérision, vert comme la fausse naïveté, gris comme le monde vu par un dépressif, rouge comme la révolte changée en éclat de rire, violet comme le blasphème en robe de cardinal, bleu comme le délire déguisé en banalité quotidienne, caméléonesque comme la parodie, blanc, enfin, comme l'euphémisme cocasse, les phrases absurdes ou les pirouettes de dandy suicidaire.​"​.

C’est ainsi que Le rire et son comparse favori l’Humour, à divers titres et pour différentes raisons, constituent un acte de libération quand ils mettent en scène un dépeçage des conventions, des hypocrisies et des machinations ; Tous deux, ensemble ou séparément, libèrent l’esclave et nous permettent de sortir de l’enfermement dans lequel nous nous complaisons.

Bergson disait fort justement : « Le rire n’a pas plus grand ennemi que l’émotion. Le comique s’adresse à l’intelligence pure ».

Cœur de pierre donc, mais source d’énergie radicale, il est une ouverture sans précédent vers l’inouï, l’inédit et la liberté.

 Rire, humour… humour et rire, il arrive aussi que le rire rende justice à ceux qui en sont privés. Belle revanche des déshérités alors !

Rire pourrait devenir une forme ultime, et la plus élevée qui soit, de résistance face à la barbarie

«  Là où il n’y a pas d’humour ", disait Eugène Ionesco," il n’y a pas d’humanité, là où il n’y pas d’humour, il y a le camp de concentration. »

                     

« Le rire de résistance », Ed des beaux-arts, 2007

http://lephare1.e-monsite.com/pages/prix-humour-de-resistance/le-prix-humour-de-resistance.html

L’Humour des dieux ?

Les Dieux rient-ils et peut-on rire avec eux !

 

Le sens de l’humour permet d’humaniser notre vie ici-bas en nous aidant à ne pas nous laisser détruire par les coups de la vie et à regarder le mal en face sans pour autant sombrer dans le désespoir.


Ensuite parce qu’il contribue à la conversion de nos cœurs en prévision de la vie éternelle. Les vérités qu’on a le moins envie d’entendre sont celles dont on a le plus besoin et le sens de l’humour nous donne accès, de manière indolore parce que détournée, à ces vérités fondamentales qui nous paraissent trop souvent paradoxales – et donc inacceptables – parce qu’elles dénoncent le monde d’illusions et de mensonges dans lequel nous vivons.


Le sens de l’humour est d’abord une technique de survie

 

Le sens de l’humour lève les inhibitions qui nous paralysent face aux puissants ou face à ces proches dont nous redoutons le jugement. Le sens de l’humour est l’issue de secours qui permet à l’expression de nos émotions et de nos convictions de ne pas être étranglées.


En cas d’agression psychologique, verbale ou physique celui qui est dépourvu de tout sens de l’humour ou celui qui ne parvient pas à le mobiliser pour répliquer n’a le choix qu’entre la fuite, la soumission ou la rébellion et aucune de ces solutions ne le laissera indemne émotionnellement.

 

Le sens de l’humour, un art martial non-violent


C’est une forme de non-violence active qui ressemble à la philosophie de l’aïkido japonais ou du systema russe. C’est une forme de lâcher prise qui ne permet pas d’épargner systématiquement la douleur mais qui en réduit considérablement l’intensité et la portée.

 

Quand l’humilité s’unit à l’amour ils engendrent l’humour.


Le sens de l’humour repose également sur l’humilité : il faut d’abord consentir à regarder la réalité telle qu’elle est et à se regarder soi-même tel que l’on est. Cette lucidité préalable suppose d’avoir le courage de regarder en face ses limites et ses faiblesses pour pouvoir en rire à son tour. Heureux ceux qui savent rire d’eux-mêmes ils n’ont pas fini de s’amuser !


Il repose ensuite sur la vérité parce qu’il fait sauter toute prétention, toute boursouflure et tout mensonge. L’humour est toujours subversif parce qu’il révèle des vérités que l’on préfère cacher. Il démasque nos propres mensonges y compris ceux que nous cherchons à faire cautionner par Dieu.

Le sens de l’humour repose enfin sur la charité parce qu’il repose sur la bienveillance envers autrui. C’est d’ailleurs ce qui le distingue de la moquerie ou de la raillerie qui sont dirigées contre autrui. La moquerie est naturelle au même titre que le péché originel, pas l’humour. Le sens de l’humour n’est jamais l’expression d’un mouvement d’humeur ou d’un trait d’esprit brillant mais éventuellement blessant.

 

C’est enfin pour les chrétiens un antidote contre la tentation du fanatisme. Une foi aiguillée par le sens de l’humour est une foi qui apporte du sens au lieu de transformer la foi en un catalogue de sens interdits. C’est l’antidote au fanatisme puisque comme disait André Frossard, « les fanatiques sont ceux qui font la volonté de Dieu…que Dieu le veuille ou non ! »


Le sens de l’humour est l’outil pédagogique par excellence et donc la meilleure manière d’annoncer le Dieu de Jésus-Christ. Mais au-delà même de ses vertus pédagogiques le sens de l’humour est d’abord une manière d’être au monde.


Une manière d’être dans le monde – en l’acceptant tel qu’il est – sans être du monde, en refusant la logique de la surenchère dans la colère et la haine. C’est une manière de se réconcilier avec le monde et de l’aimer sans le cautionner ni le juger.


Le sens de l’humour devrait être la voie de sanctification privilégiée des divers peuples, qu’ils fussent chrétiens, juifs, musulmans et autres ?

 

Umberto Eco, érudit de la philosophie médiévale et auteur de ce livre « Le roman de la rose », en choisissant comme assassin un moine bibliothécaire capable de tuer pour qu’un livre de philosophie sur le rire ne soit pas diffusé, montre que la bêtise et l’ignorance sont les plus grands dangers auxquels sont confrontés l’espèce humaine.

 

L’athée lui-même rit-il sans Dieu ?

 

Camy-Noëlle d’Hentarton

 

 

 

Quand la mort inspire les humoristes et les grands écrivains.

 

Depuis la nuit des temps, la mort a beaucoup inspiré les hommes d'esprit : normal, ils sont, eux aussi, directement concernés par le sujet...

 

Qu’est-ce que la mort ? « Un mauvais moment à trépasser », dixit Claude Aveline.

Le problème ? Ce moment est inéluctable : « Dans ce monde » écrit Benjamin Franklin, « il n’y a rien de certain, sauf la mort et les impôts ! »

 

Alphonse Rabbe indique que « la mort est un bon pasteur : elle ne perd jamais rien de son troupeau ! »

 

Et Paul Claudel d’affirmer : « C’est le seul examen auquel on ne soit pas recalé »

Cette inéluctabilité a un corollaire que le journaliste Henri Rochefort résume avec humour : « Si haut qu’on monte, on finit toujours par des cendres. »

 

Eh oui, la mort concerne tout un chacun ! En bon entomologiste qui se respecte, Jean-Henri Fabre signale avec justesse que « la seule égalité dans le monde, c’est l’égalité devant l’asticot » !

 

Un proverbe espagnol signale que « le cadavre du pape ne prend pas plus de place que celui du sacristain » et le délicieux poète Horace de préciser quant à lui  que « la mort frappe d’un pied indifférent à la chaumière des pauvres et au palais des rois ».

 

A ce sujet, Montesquieu pense que « lorsque la mort a égalisé les fortunes, une pompe funèbre ne devrait pas les différencier. »

 

Toutefois cette dernière le fait quand même car, comme disait Pierre Desproges : « Tout dans la vie est une affaire de choix : ça commence par la tétine ou le téton et ça se termine par le chêne ou le sapin ! » 

 

Bien que beaucoup donnent raison à Cocteau - « s’effrayer de mourir est aussi étrange que si l’on s’effrayait d’être limité dans l’espace » -, rares sont ceux qui attendent le grand départ sans angoisse…

 

« Ce n’est pas que j’ai vraiment peur de mourir », écrit Woody Allen, « mais je préfère ne pas être là quand ça arrivera... »

Même son de cloche chez le regretté Francis Blanche : « Je préfère le vin d’ici à l’au-delà ! »

La mort plaisait aussi au regretté dessinateur Wolinski qui assurémemnt n'en aura pas rapportées : C’est « le seul voyage qui m’intéresse, parce qu’on ne rapporte pas de diapos ! »

Pierre Doris, lui, pense que « les morts ont de la chance : ils ne voient leur famille qu’une fois par an, à la Toussaint » ! Des propos confirmés – de son vivant ! - par Jean Dolent : « Quand on est mort, c’est tous les jours dimanche ! ».

 

En attendant, sourions avec Jules Renard : « La mort, ce serait le rêve si, de temps en temps, on pouvait ouvrir un œil. » qui nous rappelle fort à propos que « Nous ne sommes pas ici bas pour rire. Nous ne pourrons plus au purgatoire ou en enfer. Et, au paradis, ce ne serait pas convenable ! »

 

Et pour finir, n'oublions point avec Jean d'Ormesson que « La vie est belle parce que nous mourrons !  »

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Prenez l’air d’en rire, faites L’HUMOUR et pas la gueule, une bonne méthode de vie et un art d’en rire de tout cela !!

Entre cette saloperie de coronavirus qui commence à bien nous atteindre et à sacrément nous emmerder, baignant dans les eaux nauséeuses d’un djihadisme mortifère et de divers intégrismes qui eux aussi sont bien présents et nous les cassent  bien menu,  entre tous ces agélastes intégristes " à la mords moi le nœud "  qui ont perdu le meilleur bon sens d’en rire, entouré de toutes ces conditions climatiques largement détériorées qui rendent notre terre bien aimée tellement abîmée sinon en voie de graves périls, quasi encerclés par toute la pollution qui ne cesse de nous envahir partout et bien profondément, souvent repliés sur notre petit égo dans un climat général et social de plus en plus distant à tendance bien égotiste et non solidaire, tristes à en pleurer, nous, nous avons fermement décidé de ne pleurer que de rire et de faire l’humour plus qu’il n’en faut,   grâce à ses armes de reconstruction massive et de solution finale face à tous ces maux auxquels a essentiellement contribué sinon créés  « le bon être humain » !

" Nous sommes ici bas pour rire. Nous ne le pourrons plus au purgatoire ou en enfer. Et, au paradis, ce ne serait pas convenable"

 Jules Romains

Apprenons donc à développer notre capacité réelle à rire, et en particulier de nous -mêmes (considéré comme le niveau d’humour le plus difficile à atteindre) de façon à être de bonne humeur et habitées d’une certaine joie de vivre, le moyen le plus apte à ainsi à accepter nos travers et nos faiblesses.

Nous allons lancer le 1 er avril prochain,  date du poisson éponyme,  le 1er Magazine Web entièrement consacré et dédié à l'humour sous toutes ses formes et en toutes ses expressions.

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Ce magazine web et papier bimensuel de 12 pages, outre diverses informations ponctuelles et autres sur l’humour dans toutes ses dimensions et directions, contiendra à chaque livraison un dossier de 6 pages sur un thème lié à notre domaine de l’humour.

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C’est très simple.

En adhérant à notre association « La Maison de l’Humour » pour la somme de 20 euro et en soutenant ainsi notre grand projet de création de la future Maison de l'humour et des arts burlesques de la francophonie, vous le recevrez gratuitement et à chaque parution par envoi mail (ou moyennant la somme de 4 euro par poste)

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P.S : Nous recherchons des Corédact(trices)eurs, un(e) maquettiste, des illustrateurs et des correspondants de par le grand monde.

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BULLETIN DE GELASTE ADHESION

 

Le(s) soussigné(s) sollicite(nt) l’agrément de son (leur) gélaste adhésion en qualité de membre(s) actif(s) de l’Association des Amis de la maison de l’Humour et s’engage(nt) expressément à promouvoir l’humour sous toutes ses formes et en toutes circonstances ! Pour cautionner ce courageux serment, il(s) verse(nt) séance tenante sa (leur) cotisation annuelle fixée pour l’année 2020/2021 à 25,00 euros par membre isolé ou par couple, légitime ou non.

 

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Ce bulletin annuel « de gélaste adhésion», accompagné d’un chèque de 25 euros, libellé à l’ordre de « Etienne Moulron /Association de La maison de l’Humour », est à adresser à Monsieur Etienne Moulron -1,avenue Pierre le Vénérable-71250-CLUNY  (France)

 

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